En 2010, dans l’émission Capital, je parlais d’hyperstress. Celui généré par l’incertitude, la pression managériale, les injonctions paradoxales. Le salarié était alors en état d’alerte permanent. C’était déjà préoccupant.
Mais aujourd’hui, l'incertitude n'est plus la seule à dégrader la santé mentale. La crise du COVID est passée par là et a enfanté de nouveaux maux :
À ces maux invisibles s’ajoutent la solitude, la perte de repères et une surcharge cognitive croissante. L’intelligence artificielle, la génération Z et un nouveau phénomène contribuent à épuiser managers et collègues : investir temps, énergie et bienveillance pour intégrer une personne… qui quitte l’organisation six mois plus tard.
Résultat : l’instabilité s’installe.
L’organisation devient fragile, déstabilisée, incapable d’assurer ce pourquoi elle a été conçue : offrir un service ou un produit de qualité. Et à terme, c’est sa rentabilité — voire sa survie — qui est en jeu.
La santé mentale ne concerne plus seulement « les fragiles ». Elle est devenue l’affaire de tous : dirigeants, managers, salariés, jeunes, sportifs, politiques…
Plus personne n’est épargné.
En 2010, je parlais de stress et d’incertitude.
En 2025, j’écris Santé mentale, la méthode MIND à portée de tous pour outiller, soigner, et surtout prévenir.
Car le vrai changement ne viendra pas de l’extérieur,
mais de notre capacité à prendre soin de notre mental comme on prend soin de son corps.